Communication Positive

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Se vendre ? Presque un gros mot en français. Pourtant, il faut savoir se marketer pour décrocher le job de ses rêves, valoriser son travail en interne, gravir les échelons ou provoquer la bonne rencontre au bon moment. Réseaux sociaux, entretien d’embauche, évaluation annuelle, meetups, recherche de prospects… les occasions de parler de soi sont nombreuses.

Voici nos fondamentaux pour maîtriser l'art du self-branding : aborder ces moments-clés où il faut savoir parler de soi et faire de l’effet sans avoir l’air d’avoir les dents qui rayent le parquet.

Le b.a.-ba du marketing de soi

Avant toute rencontre, il y a Google. C’est devenu le réflexe des recruteurs, clients, prospects. Il est donc désormais impératif de maîtriser son image en ligne. Vous êtes votre propre vitrine. Alors comment définir et gérer son image de marque ?

Commencer par le diagnostic

Comme pour l’élaboration d’une stratégie de communication et avant de définir son positionnement, on démarre par l’état des lieux.

  • Quel est votre objectif ? Décrocher un job, briller dans votre boîte, signer de nouveaux clients, devenir influent sur un sujet ? Le pourquoi va guider votre démarche.
  • Quelle est votre cible ? Votre N+1, un recruteur, un influenceur, un grand ponte du secteur ? Connaître votre interlocuteur et parler son langage vous permettra de vous démarquer.
  • Quelles sont vos forces et vos faiblesses ? Mieux vaut avoir anticipé ce qui peut jouer en votre faveur et les éventuelles réserves avant de vous lancer.

La copie stratégie

C’est le document qui découle de la stratégie marketing et oriente toute action de communication. Et si vous appliquiez cet outil marketing à votre propre storytelling ?

  • La promesse : quel est votre message-clé, votre signe distinctif, votre valeur ajoutée ?
  • La preuve : c’est ce qui permet de crédibiliser votre message et de valider votre promesse. Les options sont nombreuses ; vous pouvez insister sur votre expertise, votre formation, votre connaissance ou curiosité du secteur, votre réseau, vos hobbies ou encore vos réalisations pour faire impression.
  • Le bénéfice : c’est l’avantage concurrentiel, votre valeur ajoutée. Qu’est-ce qui fait que vous vous démarquez ? Votre mental d’acier, votre maîtrise du sujet, votre engagement ou votre blason de valeurs ?
  • Le ton : c’est l’impression qui se dégage de votre storytelling. Votre posture, votre approche décalée, professionnelle, engagée, poétique, académique, humoristique…

Tout est séduction

Dans la vie professionnelle, comme personnelle, tout est affaire d’émotion. Il faut éveiller la curiosité, susciter l’intérêt et créer ce fameux feeling qui fait mouche. On peut oublier un CV, rarement une impression.

Soigner son pitch

Vous avez dû entendre parler de l’elevator pitch (ou « pitch d’ascenseur » à la française). À l’origine, c’est un petit discours prêt à l’emploi destiné à vous vendre en moins d’une minute si vous croisez le big boss dans l’ascenseur. Cet exercice est déclinable à l’infini et conçu pour interpeller en quelques secondes un dirigeant, un investisseur, un influenceur ou votre banquier. Quelques tips pour préparer ce topo et vous vendre sans trop en faire.

Dans la vie professionnelle, comme personnelle, tout est affaire d’émotion. Il faut éveiller la curiosité, susciter l’intérêt.

Trouver son fil rouge

Que vous ayez un profil couteau-suisse ou une spécialité bien définie, il est important de pouvoir formuler en 2-3 mots votre positionnement ou votre identité professionnelle. Certains préfèreront une dénomination classique (Chef de projet, Expert Adword) pendant que d’autres opteront pour une appellation qui interpelle (Accélératrice d’idées, Slasheur). Quoiqu’il en soit, il est impératif de pouvoir synthétiser et évoquer son activité en deux mots, ou comme le souligne Marielle Barbe dans son livre Profession Slasheur, (soit cumuler différents jobs) est un métier d’avenir et permet de traduire ses talent et « cette multiplicité en singularité, identifier ce qui réunit toutes les pièces de son puzzle. »

Cultiver sa différence

Pour briller, les professionnels sont formels ; il faut cultiver sa singularité et mettre en avant ses aspérités. Fanny Auger, consultante créative et auteure de Trêve de Bavardages, retrouvons le goût de la conversation insiste beaucoup sur ce point : « Si on est trop lisse, trop dans la norme, on devient moyen voire médiocre […]. Alors, acceptez votre différence, cultivez votre singularité et imposez votre style. Écoutez votre petite musique intérieure car c’est elle qui fera toute la différence, et c’est la raison pour laquelle les gens viendront vous chercher. »

Rester sincère et faire preuve d’humilité

Le self-branding peut vite être taxé de présomption. Pour ne pas passer pour un opportuniste, mieux vaut rester humble et vrai. On évite donc les petits arrangements avec la vérité et la surenchère pour se présenter. D’ailleurs, c’est prouvé, on s’attache davantage aux fêlures, aux rugosités et aux accidents de parcours qu’aux profils trop parfaits.

« Si on est trop lisse, trop dans la norme, on devient moyen voire médiocre. Alors, acceptez votre différence, cultivez votre singularité et imposez votre style. » Fanny Auger, auteure de Trêve de Bavardages

Maîtriser son image

Une fois votre pitch rôdé, il convient de s’assurer que votre « communication » est maîtrisée et ce sur tous vos points de contact.

La base : l’e-réputation

On le dit presque pour la forme mais votre présence en ligne est décisive. Veillez donc à peaufiner votre personnalité publique : une photo de profil sobre, pro et qui vous ressemble sur toutes les interfaces professionnelles (réseaux sociaux, CVthèques diverses, plateformes de mise en relation…), une orthographe irréprochable. Traquez bien-sûr les éventuelles photos ou contenus compromettants vous concernant et sachez ce que vous partagez publiquement ou non sur vos médias sociaux personnels.

Passer de l’entretien à la conversation

Le professionnalisme s’entend et s’entend même très bien. Préparez vos entretiens téléphoniques ou prospections avec la même rigueur qu’un rendez-vous. À chaque interaction, pensez à poser votre voix, vous exprimer avec amabilité et confiance et à sourire. Mettez de l’intention et écoutez avec attention votre interlocuteur pour pouvoir rebondir avec des questions et commentaires. Bref, entrez en conversation.

 Mettez de l’intention et écoutez avec attention votre interlocuteur pour pouvoir rebondir avec des questions et commentaires.

Dress for Success

Un regard consistant, une posture bien droite, une gestuelle ouverte et assurée, des vêtements propres et repassés, une bonne énergie… Chaque détail compte. Des manières impeccables et une bonne présentation vous feront immédiatement marquer des points. N’oubliez pas qu’en entretien, en séminaire, à une conférence ou même entre votre poste de travail et la cafétéria, vous êtes en représentation.

Intégrer ses cercles d’intérêt

Animer ses réseaux

Les médias sociaux constituent un puissant levier pour optimiser votre image. Choisir son territoire est décisif ; si Linkedin demeure un incontournable pour tisser son réseau professionnel, veiller sur l’actualité d’une marque ou prendre part aux conversations de son secteur, d’autres réseaux peuvent s’avérer plus adaptés à votre activité ou à votre objectif. Aussi, Instagram, Pinterest pourront s’avérer des relais plus pertinents pour veiller sur les marchés food, lifestyle, mode, beauté ; Twitter s’imposera pour interagir avec des journalistes, des planeurs stratégiques ou des leaders d’opinion. En un mot, il faut être actif et identifié auprès de ses cibles. Reposter du contenu ne suffit pas ; il faut liker, partager, commenter et surtout prendre position pour déclencher la conversation.

Il faut être actif et identifié auprès de ses cibles. Reposter du contenu ne suffit pas ; il faut liker, partager, commenter et surtout prendre position pour déclencher la conversation.

Maximiser les rencontres

Ceux qui ont un réseau solide vous le diront, il faut mettre un pied dans la tribu qui vous intéresse, intégrer ses sphères d’influence, provoquer les rencontres. Quelques suggestions : s’investir dans une association qui a du sens pour vous, participer à des meetups, des conférences, des salons ou adhérer à un club ; celui de votre métier, secteur ou un club d’entrepreneurs. Notre rituel préféré ? Un café par semaine avec un inconnu qui vous inspire et veut bien vous parler de lui, de son parcours, de son métier.

Se rendre visible

C’est le commencement et la fin de tout : il faut se faire voir et faire-savoir. Partager du contenu, écrire ses propres articles (sur son blog, sur Linkedin ou Medium), créer des rendez-vous, partager ses victoires, ses réalisations, son portfolio… Tout est bon pour créer des interactions : un instagram arty si vous êtes DA ou graphiste, un morceau par semaine si vous travaillez dans la musique, des articles de recherche si vous faites du conseil. Et sur le canal le plus pertinent, évidemment. Envoyez des messages positifs, posez des questions, partagez vos bonnes pratiques et inspirations et votre carrière vous le rendra.

Bref, l’alpha & l’oméga du self-branding, c’est l’histoire. Celle qui marquera les esprits et les cœurs.

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